Directives anticipés
Les directives anticipées
pour que votre volonté de soins soit respectée
Et si demain, vous ne pouviez plus vous exprimer pour votre propre santé ?
En tant qu’infirmière, j’ai constaté que lorsqu’un patient ne peux plus s’exprimer, c’est la famille du patient qui prend le relai pour notre santé.
Savent ‘il ce que l’on souhaite ? Pas toujours. La famille des patients se retrouvent vite dépourvu devant ses décisions.
Alors avant qu’il ne soit trop tard préparé vos directives anticipées.
Rédiger ses directives anticipées, c’est donner une voix à vos choix de santé, même dans le silence.
C’est alléger vos proches d’un poids, et permettre aux soignants de respecter ce qui compte vraiment pour vous.
👉 Parce que décider à l’avance, c’est choisir la dignité, la sérénité… et garder la main sur son histoire.
Et vous, avez-vous écrit les vôtres ?
Pourquoi rédiger ses directives anticipées ?
Il faut comprendre que souvent on pense que les directives anticipées ne concernent que les personnes agées, et bien non. Imaginez que vous aillez un accident de voiture et vous voici dans le coma. Vous voici à l’hopital, le médecin s’occupe de vous, mais votre état de santé ne s’améliore pas. Vous êtes dans un coma végétatif, dans un lit d’hopital et votre état de santé se dégrade. L’équipe médical cherche à savoir la meilleure décision, faut t’il intuber la personne ( c’est à dire mettre un tuyaux dans la gorge) aux risques de ne jamais pouvoir débrancher le patient ou accompagner le patient vers des soins de confort pour une fin de vie plus paisible.
-
Permet de faire respecter ses souhaits médicaux en cas de perte de capacité de décision.
-
Aide les soignants à adapter les soins conformément à la volonté de la personne.
-
Soulage la famille et les proches en leur évitant de prendre des décisions difficiles.
-
Constitue un droit reconnu par la loi en France (loi Claeys-Leonetti).
-
Peut être modifié ou annulé à tout moment.
10 conseils pour rédiger ses directives anticipées
-
Prendre le temps : ne pas rédiger dans la précipitation.
-
Bien comprendre les mots, intitulés que l’on coche.
-
Exprimer réellement ce que l’on souhaite et surtout ce qu’on ne souhaite pas
-
Rester clair et précis, éviter les formulations vagues. Beaucoup de personnes indique, pas d’acharnement thérapeutique. Finalement c’est aussi précis que de dire j’habite dans une maison en France, tu peux venir manger ce soir. Il manque des précisions : ville- rue- numéro étage- escalier ascenseur
-
Indiquer les traitements acceptés (hydratation, oxygénation, antidouleur).
-
Indiquer ceux refusés (réanimation, intubation, alimentation artificielle…).
-
Penser aux soins de confort (soulagement de la douleur, accompagnement psychologique, soins palliatifs).
-
Désigner une personne de confiance, cela permettra d’ouvrir le débat sur les soins que vous souhaitez ou pas.
- Exprimer ses souhaits spirituels, religieux ou philosophiques si important.
-
Réviser régulièrement (tous les 2-3 ans ou lors d’un problème de santé).
-
Mentionner la date et la signature (obligatoires).
-
Informer ses proches et son médecin de l’existence du document.
-
Conserver un exemplaire accessible (coller sur le frigo, parlez en à vos proches, à la maison, avec le médecin traitant, à l’hôpital si hospitalisation).
Modèle simple pour rédiger en toute simplicité ses directives anticipées
-
Toute personne majeure peut rédiger ses « directives anticipées » concernant sa fin de vie. Il s’agit d’exprimer ses volontés par écrit sur les décisions médicales à prendre lors de la fin de vie, sur les traitements ou actes médicaux qui seront ou ne seront pas engagés, limités ou arrêtés. Les directives anticipées sont valables sans limite de temps.
-
Elles sont révisables et révocables à tout moment et par tout moyen.
Rédiger des directives anticipées n’est pas une obligation.
Deux modèles sont proposés : téléchargeable ici
-
un modèle A pour les personnes ayant une maladie grave
-
un modèle B pour les personnes n’ayant pas de maladie grave
L’utilisation d’un de ces modèles n’est pas obligatoire, mais elle est recommandée afin de vous aider à exprimer clairement vos volontés.
Il n’est pas obligatoire de remplir tous les items du modèle, ni de désigner une personne de confiance. Il est possible de joindre d’autres pages si le document n’offre pas assez d’espace. Vous pouvez vous faire aider par le médecin de votre choix dans la rédaction de vos directives.
-
Il est important qu’une fois rédigées, vos directives anticipées soient facilement accessibles (domicile, personne de confiance, médecin traitant, médecin spécialiste, DMP…).
L’essentiel est que vous informiez votre médecin et vos proches que vous avez rédigé des directives anticipées en leur indiquant où elles sont conservées. Ainsi, vous serez assuré que, lors de votre fin de vie, vos volontés seront prises en compte.





Commentaires récents